Mythe, légende ou vraie pépite ? Quand on parle du fameux point G, on hésite souvent entre curiosité et débat. Est-ce que ça existe vraiment ? Et si oui, comment on s’en sert ? Pas de panique, on décrypte tout ça avec bienveillance… et sans complexe. 😉
C’est quoi, le point G chez la femme ?
Le point G, ce n’est pas un bouton magique caché au fond d’un labyrinthe. C’est plutôt une zone, un « hotspot » situé à l’intérieur du vagin (paroi avant, côté ventre). Scientifiquement, tout le monde n’est pas d’accord sur son existence, mais ce qui est sûr, c’est qu’il peut provoquer de sacrées sensations pour certain·e·s.
Où chercher ? Une petite carte au trésor
Envie de jouer les explorateurs ? Le point G, c’est un peu comme la face cachée du clitoris : il faut savoir où chercher, mais surtout, comment s’y prendre.
Position stratégique : à environ 2 à 5 cm de l’entrée du vagin, sur la paroi avant (côté ventre).
Pas loin du clitoris : si ce dernier est la rockstar des zones érogènes externes, le point G pourrait être une sorte de « partenaire dans l’ombre », situé à l’intersection entre les racines du clito et l’urètre.
Il s’agit plutôt d’une “zone sensible” (ou pas, selon les personnes), qui mérite d’être explorée sans pression, ou avec de petites pressions. Si vous trouvez que ça vous plaît, tant mieux. Sinon, ce n’est pas grave : il existe mille et une façons de s’amuser.
Le secret ? Comme avec le clito, il faut y aller doucement et écouter les réactions de votre corps.
Et le plaisir dans tout ça ?
Le point G peut offrir des sensations variées :
Un orgasme : seul·e·s y arrivent seules ou à deux.
Une pression ou plénitude : surtout au début, avant que le plaisir monte en intensité.
Une envie d’uriner : totalement normal au début, c’est lié à la proximité de l’urètre.
Le truc à retenir ? Chaque corps est différent. Si cette zone vous fait vibrer, tant mieux. Sinon, ça ne veut pas dire que vous ratez quelque chose.
Point squirting (ou éjaculation féminine)
Le point G est parfois associé au phénomène du squirting. Pour faire simple, certaines femmes libèrent un liquide clair et inodore lors de l’orgasme ou de stimulations intenses. Ce n’est pas « obligatoire », et tout le monde n’y est pas sensible. Mais pour celles qui le vivent, ça peut être une expérience intense et libératrice.
Une astuce ? L’exploration en douceur, avec ou sans partenaire, permet parfois de mieux comprendre comment votre corps réagit.
La masturbation solo ou à deux reste un super moyen de découvrir ce qui vous fait vibrer. Solo, vous pouvez tester sans pression, explorer vos sensations et comprendre vos zones sensibles. Une routine rien qu’à vous, qui peut inclure la stimulation du clitoris, du point G ou d’autres zones.
Le point G, c’est cool à explorer, mais ce n’est qu’une pièce du puzzle. Le plaisir ne se limite pas à une seule zone : c’est une expérience globale, qui mêle sensations, émotions et complicité.
Le clitoris, la vedette : qu’il soit stimulé en externe ou en interne (merci ses racines), il est souvent au centre des sensations les plus intenses.
Les zones érogènes : cou, cuisses, dos… Le corps entier peut devenir un terrain de jeu si on prend le temps d’explorer.
L’intimité émotionnelle : être à l’aise avec son·sa partenaire, ça fait toute la différence. Le lâcher-prise commence souvent par la confiance.
L’état d’esprit : quand on se sent détendu·e et bien dans sa peau, c’est déjà la moitié du chemin vers le plaisir.
Le secret ? Soyez vous-même
Le point G, c’est peut-être un bonus, ou pas. L’important, c’est d’explorer, de jouer, de communiquer, et surtout, de ne pas se mettre la pression. Le plaisir, c’est dans tout le corps et dans l’instant présent.
Le plaisir sexuel n’est pas limité à un seul point du corps. L’épanouissement peut venir de multiples formes de stimulation et de connexion, et chaque individu a le droit de vivre sa sexualité de manière unique.
La sexualité est un terrain complexe, et il n’existe pas de recette universelle. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas convenir à une autre, et c’est tout à fait normal. L’essentiel est de respecter son propre corps, d’explorer son plaisir dans un cadre bienveillant et sans jugement, et de comprendre que le plaisir sexuel ne suit aucune norme fixe.
Ce qui compte avant tout, c’est de prendre le temps de comprendre ce qui vous plaît, ce qui vous fait du bien. 😎