Les fantasmes sexuels sont une part intégrante de nous. Tout le monde en a. Tout le monde on vous dit ! ! Certains sont parfois inavouables, tant ils paraissent fous ou irréalisables, d’autres sont plus drôles ou mignons, et certains nous font nous interroger sur notre santé mentale… Il existe autant de fantasmes qu’il existe d’êtres humains. Donc un vaste choix dans ce catalogue planétaire. Ces fantasmes, faut-il les assumer ? Et si c’est le cas, comment avouer ses fantasmes à son/sa partenaire sans se poser trente mille questions ?
Quand et comment avouer ses fantasmes ?
Un fantasme est avant tout un désir imaginaire personnel. Il vous stimule et augmente votre envie, votre passion et donc votre désir de l’autre. La sexualité se fait à deux (ou ou tout seul ou à plus que deux !), le but est de partager son plaisir avec l’autre et que votre moitié partage son plaisir avec vous ! Il n’y a pas de lieux ou de moments parfaits pour avouer ses fantasmes, surtout si vous êtes timides.Il y a des moments plus propices que d’autres, c’est sûr. Par exemple, chez le banquier, ce n’est peut-être pas la meilleure idée. 😅 Mais pendant une séance torride de préliminaires, ou bien juste après avoir fait l’amour… Comme vous êtes en phase avec votre partenaire et que vous entrez dans une espèce de transe émotionnelle et charnelle, il n’y a aucune crainte à avouer ses fantasmes. On ne vous dit pas d’en faire un listing, ça ne ferait que faire chuter votre excitation. Mais jouez avec votre partenaire tout en lui disant ce qui vous émoustille vraiment, sans crainte de jugement. 😏 Le mieux pour vous mettre en confiance, est de révéler vos fantasmes respectifs lors d’une session jeux érotiques pour couple, avec votre partenaire, en jouant avec l’application Jeu Couple. Elle vous permettra de vous mettre dans une atmosphère propice à la discussion et à l’action.
Avant toute chose, sachez qu’avouer ses fantasmes ne veut pas obligatoirement dire que vous allez les assouvir. Vous allez simplement démontrer à votre moitié que vous imaginez des actes sexuels plus atypiques, mais pas anormaux ! Et si, en fin de compte, assouvir un fantasme ne le rendait pas décevant ? Nombreuses sont les personnes qui vous diront que les fantasmes sont faits pour être réalisés, qu’ils vous permettront de vous épanouir davantage. D’autres, vous diront que les fantasmes doivent rester à l’état d’imaginaire et qu’ils vous stimulent parce qu’ils restent inachevés. Ainsi, en les gardant au stade d’envie, ils vous donnent l’envie d’avoir envie.(Johnny sort de ce corps, merci.)
Avoir des fantasmes, c’est normal !
On en revient toujours à la confiance. Il faut de la confiance pour pouvoir avouer ses fantasmes à son/sa partenaire. De la confiance en soi, un minimum, et en l’autre, surtout. Peu importe les conditions, vous serez gêné.e.s et aurez honte de vous poser ces questions ou simplement d’imaginer ces choses qui vous excitent. On arrête tout : c’est OK. 😊 Vous avez le droit d’avoir des fantasmes, qu’ils soient simples ou complètement fous. Vous avez le droit de fantasmer et c’est normal. Et soyez-en sûr(e), il y a de très fortes chances que votre partenaire ait aussi des fantasmes. Désir et fantasme sont intimement liés à la passion, après tout.
Sachez toutefois que si votre partenaire est réticent(e) à assouvir vos fantasmes, ce n’est pas grave. Et ça ne veut pas non plus dire qu’il faut que vous vous sépariez sur le champ, cela signifie simplement que les choses qui vous excitent sont différentes. Lui avouer vos fantasmes, en parler vous aidera toujours à trouver un terrain d’entente qui vous satisfera tous les deux. Lors d’un rapport, vous pouvez toujours essayer de guider votre partenaire sur les pratiques qui vous intriguent. Grâce au fameux “vient on essaye”, il y aura du défi, la découverte de la nouveauté, de nouvelles sensations. Et si ça ne vous plait finalement pas, vous pouvez toujours tirer la sonnette d’alarme et arrêter. Et si vraiment, vos fantasmes respectifs sont incompatibles, alors gardez-les pour vos séances solo ou lors de masturbation mutuelle ! 😉
Les fantasmes les plus répandus
Bien qu’il y ait autant de fantasmes qu’il y a d’êtres humains sur Terre, en couple ou célibataires, certains fantasmes sont récurrents lorsqu’on sonde les personnes. Ce sont un peu les célébrités des fantasmes, les plus connus et ceux qui attirent notre oeil.
- Faire l’amour à plusieurs aka le plan à trois (ou plus pour les audacieux) : est certainement le fantasme qui est le plus cité. Que ce soit deux hommes et une femme, deux femmes et un homme, ou trois partenaires du même sexe, il s’agit du fantasme qui intrigue le plus, celui qui fascine. Ce qu’il y a d’excitant dans ce fantasme, c’est que vous pouvez partagez votre partenaire avec une autre personne et être partagé(e) aussi. Mais cette fois-ci, ce n’est pas de la tromperie ! (et ça rime 😎 )
- Dans un lieu public. Alors, dans un lieu public ne veut pas dire avec des gens qui vous regardent. Et c’est là que réside la subtilité de ce fantasme. Ce qui excite dans ce fantasme, c’est l’idée d’être surpris, de découvrir de nouvelles positions un peu malgré vous. Et oui, si vous êtes sur le rebord d’un lavabo, vous ne pourrez certainement pas pratiquer de la même manière que si vous êtes dans un lit. Attention toutefois, car si vous veniez à réaliser ce fantasme, il faut savoir que faire l’amour dans un lieu public peut coûter cher ! En effet, cela est considéré comme de l’exhibition sexuelle, et c’est illégal.
- La soumission-domination. C’est le dernier fantasme qui revient le plus dans les différents sondages que l’on peut trouver. Alors, oui, soyons honnêtes, la trilogie de films des 50 Nuances de Grey a beaucoup aidé à démocratiser les pratiques BDSM. Mais ce fantasme existait depuis bien avant ! Ce qui est excitant dans ce fantasme, c’est de tester les limites de son corps et ses limites psychologiques. La douleur est-elle vraiment source de plaisir ? Et à partir de quand précisément, ça devient douloureux ? Pour ce genre de rapports ou de pratiques, il est encore plus important d’en avoir parlé clairement en amont. Il vous faudra même définir un mot de passe, ou un code, pour mettre fin à un jeu ou à la session de soumission-domination. Un non reste un non. On ne l’oublie pas. 😉
Finalement, chaque personne a ses propres fantasmes et un avis sur leur mise en pratique ou non. Ce qui complique un peu les choses, on est d’accord. Mais si vous vous demandez comment avouer ses fantasmes à sa moitié, la seule chose à faire est d’en parler avec lui/elle. Il n’y aura pas de mauvaises questions, ni de mauvaises réponses. Juste l’expression honnête de deux personnes qui s’aiment. (putain c’est beau quand même)